Réseau de PC mixte Linux/Windows administré sous LDAP ( Translate to English ) Convertir en PDF Version imprimable
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Ecrit le 11-03-2009 (6642 hits) ... section Administration Linux 3

1.  Objectif

L’objectif de ce TP est de réaliser une gestion de comptes personnels centralisée pour un réseau de PC banalisés. Les utilisateurs peuvent se connecter sur n’importe quelle machine, soit sous Linux soit sous Windows, et se connecter avec le même mot de passe. Ils retrouvent alors les fichiers de leurs profils personnels, à la fois Linux et Windows (concept de profils itinérants).

 

Cela s’appuie sur un arbre LDAP géré par OpenLDAP, NFS pour l’accès Unix et Samba pour l’accès Windows (qui joue le rôle de contrôleur de domaine).



Vision des services

 Image

Vision simplifiée

 

Ce que nous allons réaliser, dans lequel tous les services sont placés sur la même machine.

 

Image

1.  Apercu de LDIF

LE FORMAT D'ÉCHANGE DE DONNÉES LDIF (import/export)

 

<span>LDIF : LDAP Data Interchange Format</span>

LDAP : Lightweight Directory Access Protocol

 

La syntaxe de ce format est la suivante:

 

    dn: <distinguished name> -------- identifiant unique ( dn: <distinguished name> )

    objectClass: <class> -----------| liste de classes (objectclass): definit

    objectClass: <class>            | les attributs obligatoires/facultatifs

    ...

    <attribut>: <valeur> ------------ liste d'attributs ( propriétés  )

    <attribut>: <valeur>

    ...

 

Notes:

    * chaque nouvelle entrée doit être séparée de l'entrée précédente

    à l'aide d'un saut de ligne (ligne vide)

 

    * Il est possible de définir un attribut sur plusieurs lignes

    en commençant les lignes suivantes par un espace ou un tabulation

 

    * lorsque la valeur contient un caractère spécial (non imprimable,

    un espace ou :), l'attribut doit être suivi de :: puis de la valeur

    encodée en base64 ( ex: userPassword ci-dessous )

 

Exemple:

    Une entrée LDAP de type utilsateur se représente de la manière suivante :

 

    dn: uid=mickey,ou=Stud,ou=People,o=gtr

    objectclass: top

    objectclass: person

    objectclass: organizationalPerson

    objectclass: inetOrgPerson

    objectclass: posixAccount

    uid: mickey

    cn: Mickey Mouse

    sn: mickey

    uidNumber: 1101

    gidNumber: 600

    userPassword:: OGFzYWlzaXI=

    loginShell: /bin/bash

    homeDirectory: /home

    userPassword: mickey

 

  Pour exemple, voici un dn dans la base ldap pro de la multinationale MARS:

    cn=Mickey/ou=Marseille/ou=Europe/ou=MARS/ou=People/o=MARSGroup/c=FR

 

 

2.  INSTALL DE OPENLDAP COTE SERVEUR

Paquet: slapd (entrez un mot de passe admin)

 

Installe notamment :

  • /etc/ldap/slapd.conf  (configuration)
  • /usr/sbin/slapd        (executable)

 

Installe aussi (on le voit plus en detail plus loin)

l  les fichiers schemas sur: /etc/ldap/schema

l  démarrage du service: /etc/init.d/slapd

Définitions Minimales OpenLdap

la définition d'un arbre sous OpenLdap passe par 2 notions:

l  le DN sa racine (par exemple "dc=gtr,dc=fr")

l  le DN de son administrateur (par exemple "cn=Manager,dc=gtr,dc=fr" si on décide que le root se nommera « manager »)

 

la racine peut être "dc=gtr,dc=fr"  ou "dc=gtr" ou encore "o=gtr". Il est précisé dans le paramètre « suffix » du fichier de configuration de openldap.

 

il faut configurer le serveur, le fichier ldif de définition de l'arbre et bien sûr les clients avec ces 2 items.

 

openldap peut gérer plusieurs arbres (plusieurs suffixes cad plusieurs racines), mais il n'y a qu'un seul administrateur LDAP (qui n'est pas forcément le root de la machine)

Configuration de OpenLDAP

éditer le fichier config:

 

Pour l'authentification il faut les définitions suivantes :

    include /etc/ldap/schema/core.schema

    include /etc/ldap/schema/cosine.schema

    include /etc/ldap/schema/inetorgperson.schema

    include /etc/ldap/schema/nis.schema

 

(Les chemins ne sont pas forcément bon, l’essentiel étant de vérifier la présence des schemas core, cosine, interorgperson et nis)

 

Modifications (à adapter si nécessaire):

    database        bdb

    suffix          "o=gtr"                  (définit la racine)

    rootdn          "cn=Manager,o=gtr"       (root sur l'annuaire)

    rootpw          secret                          (changer avec slappasswd)

    directory       / var/lib/ldap             (répertoire des fichiers de données BDB)

 

 

(A priori rootdn n'est plus nécessaire si on précise les ACL ci-dessous)

 

Après modification du fichier de conf, éventuellement on peut lancer: slaptest

(qui teste et valide le fichier de configuration)

Index

information des options d'index (pour les requêtes de recherche):

      index   objectClass  eq

index   uid,uidNumber,gidNumber eq

 

devenu inutile?!

 

    index   cn,sn   pres,eq,sub

    index   homeDirectory,userPassword,loginShell eq

 

 

Toute les fois que l'on modifie les index, relancer:

      /usr/sbin/slapindex

Gestions des droits d'accès (ACL)  (à adapter si nécessaire)

Les ACL sur l’arbre LDAP sont contrôlées par les directives access.

 

Dans un premier temps on peut mettre les droits d'accès complets à tous:

        access to * by * write

 

Commenter toutes les autres directives access.

Cela permettra de simplifier l’etape de configuration des clients.

 

pour un réglage plus fin des ACL, il sera nécessaire d'apprendre à manipuler

slapacl. voir sa man page ;-)

PREMIER LANCEMENT

Désactiver au préalable le service :

/etc/init.d/slapd stop

 

Lancement du serveur LDAP à la main:

/usr/sbin/slapd -d 256

Intérêt: voir sur la console les requêtes arrivant sur le serveur ldap. 256 affiche les requêtes LDAP reçues

INSTALL DU SCHEMA (GTR.LDIF)

 

o=gtr        (racine ou « suffix », 'o signifie 'organizationName')

|                   

|                    

+---ou=Population             ( 'ou’ signifie 'organizational Unit' )   

|   |               

|   +---ou=Etudiants

|   +---ou=Profs    

|                   

+---ou=Services     

    |               

    +---ou=Groupes  

    +---ou=NFS

 

Récupérer les fichiers sur: http://nadir.is.online.fr/download/admin/ldap/

 

Ils contiennent :

-    Gtr.ldif : la définition de l’arbre et du compte admin

-    Mickey.ldif : un exemple utilisateur de test

 

Éventuellement on peut installer le package ldap-utils :

Installe des commandes qui permettent de modifier la base LDAP « à chaud » (les commandes slapxxx comme slapadd nécessitent un accès exclusif) car elles sont de simples clients LDAP. L'avantage est qu’elles peuvent aussi être installées coté client.

 

Insertion dans la base du serveur :

      slapadd -l 2007.GTR.ldif

 

il est aussi possible d’utiliser ldapadd (ldapadd fait partie du package ldap-utils):

 

ldapadd -x -h 10.1.26.249 -D "cn=Manager,o=gtr" -w secret -f 2007.GTR.ldif

 

la différence entre spladadd et ldapadd :

  • slapadd est une commande serveur, qui fait accès direct à la base de données, donc plus rapide mais par contre necessite d’arreter le serveur slapd.
  • Ldapadd est une commande client (du serveur LDAP), qui peut servir à accéder à n’importe quel serveur sur un réseau (on precise sont IP), qui peut donc etre executé sans arreter slapd.

 

Modifications:

    * o=gtr peut être remplacé par dc=gtr ou dc=gtr,dc=fr (mais il faut modifier

      les classes et les propriétés en fonction dans les fichiers ldif)

    * attention les gid sont pas bons (pas cohérents entre le ldif de mickey et la definition des groupes dans gtr.ldif)

 

TEST DE L’INSTALLATION

Vérification :

PUIS /usr/sbin/slapcat

 

RECHERCHE: à essayer aussi (ldapsearch fait partie du package ldap-utils)

ldapsearch -x -h localhost -b "o=gtr"

 

L’avantage d’utiliser ldapsearch sera que si celui-ci fournit un résultat, alors la suite fonctionnera (l’accès via PAM) puisque ldapsearch est un client LDAP comme un autre.

REINITIALISER L’INSTALLATION (si besoin)

Si vos insertions de fichiers ldif se passent mal, il peut arriver que vous vouliez repartir de 0 (vider la base de données).

Pour effacer la base LDAP, effacer tous les fichiers sous le répertoire dont le chemin est précisé sous la clause directory de slapd.conf (debian par defaut "/var/lib/ldap").

 

3.  INSTALL DE LDAP COTE CLIENT

PACKAGES REQUIS

installer les packages debian:

    libnss-ldap

    libpam-ldap

(sous ubuntu le paquet ldap-auth-client est un meta-package qui regroupe les 2).

 

à l’installation, les questions suivantes seront posées :

  • Uri du serveur : laisser tel quel
  • DN de la base : soyez cohérent (correspond au paramètre « base » ou « suffix »)
  • créer une base locale ? à non
  • la base ldap demande elle une identification à non

 

 

Les 2 sont nécessaires pour authentification LDAP : pam pour l’auth, nss pour la résolution du nom des users

 

ATTENTION: fichier /etc/ldap/ldap.conf --> VIDE !

CONFIGURATION

Configuration de PAM-LDAP

dans /etc/ldap.conf pour ubuntu, pour debian voir un peu plus bas:

    host 10.1.26.249   ou       uri ldap://10.1.26.249/

    base o=gtr

    ldap_version 3

    pam_filter objectClass=posixAccount (IMPORTANT!!)

    pam_login_attribute uid

    pam_password crypt

 

Sous debian, il y a 2 fichiers créés à la place de /etc/ldap.conf:

  • /etc/pam-ldap.conf
  • /etc/libnss-ldap.conf

Ils sont équivalents et on peut très bien en effacer un des 2 et placer un lien (commande ln) à la place. Sinon il faut faire la configuration 2 fois pour les 2 fichiers.

 

sous ubuntu il existe aussi le paquet “ldap-auth-config” permet de créer le fichier /etc/ldap.conf interactivement. on y positionne:

l  l'URI du serveur (mettre ldap://127.0.0.1:389/

l  le DN du “search base” qui correspond au suffix cad à la racine de l'arbre

l  la version à utiliser est 3

l  le mode cryptage du mot de passe est “crypt”. Si ca ne fonctionne pas, mettre “clear”

On peut à tout moment relancer: dpkg-reconfigure ldap-auth-config

 

Config De Pam pour faire appel à pam_ldap

Modifier les fichiers de PAM pour faire appel à pam_ldap.

Conseil: le faire pour une commande inoffensive pour faire vos essais (su par exemple)

Avant de le positionner sur le fichier pam de login

 

Autre conseil : on peut positionner pam_ldap de manière globale en le plaçant dans les fichiers common-xxx(/etc/pam.d/common.auth par exemple).

configuration de la résolution de noms NSS nsswitch.conf, ne placer que les 3 suivants :

passwd: files ldap

group:  files ldap

shadow: files ldap

 

note : « compat » et « files » sont équivalents dans nsswitch.conf.

VERIFICATION

à ce stade, vous pouvez vous logger avec l’utilisateur de test mickey, ou faire un su.

4.  PROFILS « ITINERANTS » UNIX PAR NFS

NFS, créé par SUN, est un protocole qui existe depuis 1984. Pour comparer, Microsoft sortait sa première version de Windows en 1985, qui ne fonctionnait pas en réseaux, et proposera quelquechose d’equivalent plus de 10 ans après.

Les montages NFS permettent à des entreprises de stocker le répertoire /home/ d'un utilisateur sur un serveur central via un partage NFS. Cela permet à l'utilisateur d'accéder à ses données personnelles dans son répertoire home en se connectant sur n'importe quel ordinateur du réseau. C’est pour cela que j’ai utilisé la terminologie Windows.

C’est ce que nous allons mettre en œuvre.

COTE SERVEUR

Installer les packages:

    nfs-common

    nfs-kernel-server

 

1/créer un répertoire /public  (ou /partage)

 

2/Publication NFS. modifier /etc/exports :

Export du répertoire /public coté serveur

      /public *(rw,sync,root_squash)

 

Ecriture plus sécurisée:

 

      /public     10.48.1.4/16(rw,sync,root_squash)

 

3/Ne pas oublier la commande exportfs -rv

 -r Reexporter tous les directories

 -v verbeux

 

4/ne pas oublier de donner les droits a+rwx sur le répertoire  /public

 

Verification

voir les exports de un serveur

      showmount -e 192.168.1.11 (ou -d)

COTE CLIENT

0/créer un répertoire /pointeur (qui pointera sur le serveur)

Donner les droits (a+rx) sur le répertoire pointeur

 

1/tester avec mount

mount -t nfs IP:/public /pointeur

mount nfs de /pointeur (ou /home) coté client pointant sur le partage /public

 

Modifier des entrées ldap pour que le répertoire home de l'utilisateur sur le client pointe sur le répertoire monté sur le serveur : à faire sur l'utilisateur de test mickey.

Par exemple le « home » de mickey devrait pointer sur /pointeur/mickey, ne pas oublier de créer ce répertoire « mickey » et de rendre l’utilisateur mickey propriétaire.

note

on peut installer phpLDAPadmin qui est une interface web pour administrer un arbre LDAP.

Accès par http://localhost/phpldapadmin/

Puis user (DN de connexion) cn=admin,o=gtr et password secret

 

A adapter : modifier aussi le gid pour que le groupe de mickey corresponde

Démontage : umount /pointeur

 

2/finaliser l’installation : fstab

Modifier le fstab pour que le montage nfs se fasse à chaque démarrage de la machine cliente.

Format : <server:/export> </repertoire local> nfs defaults 0 0

 

mount –a pour remonter toutes les définitions dans fstab

Vérification

à ce stade, vous pouvez vous logger avec l’utilisateur de test mickey, et vous vous retrouvez dans son répertoire personnel (pwd).

Grace au montage nfs permanent, l’utilisateur retrouve son répertoire personnel depuis n’importe quelle machine.

 

5.  SAMBA

Paquets à installer :

- samba

 

Config du paquet samba:

-    nom de domaine: gtr

-    Répondez en laissant tout par défaut, car on va créer notre configuration.

 

fichier de configuration de Samba « /etc/samba/smb.conf »

 

Intégrer Samba à Ldap

le schéma des définition samba se trouve dans le paquet samba-doc.

 

Paquets à installer :

- samba-doc

 

L’install est decrite ici : /usr/share/doc/samba-doc/examples/LDAP/README

 

copier le schéma et le placer dans le répertoire des schémas de LDAP:

gunzip -c /usr/share/doc/samba-doc/examples/LDAP/samba.schema.gz > /etc/ldap/schema/samba.schema

 

ajouter dans « /etc/ldap/slapd.conf » :

include  /etc/ldap/schema/samba.schema

 

Penser à redémarrer le serveur LDAP !

 

Index à ajouter:

#index            uid,uidNumber,gidNumber eq

#    index   cn,sn   pres,eq,sub

    index   homeDirectory,userPassword,loginShell eq

 

  index           uid,uidNumber,gidNumber,memberUid  eq

  index           cn,sn,mail,surname,givenname       eq,subinitial

  index           sambaSID                     eq

  index           sambaPrimaryGroupSID               eq

  index           sambaDomainName                    eq

verifier s’ils sont necessaires ?

 

configuration de samba

 

copier le fichier smb.conf fournit sur le site.

A modifier :

-          workgroup = nom de votre domaine windows, par exemple GTR,

-    netbios name = nom de la machine serveur vue de Windows

-    ldap suffix

-    ldap admin dn

-    ldap group

-    ldap machine

 

sous les définition globales sont définies les partages pour windows :

-    netlogon
Contient les scripts (.bat) exécutés à chaque connexion d'un utilisateur

-    profiles
Contient les profils windows de chaque utilisateur, ils sont créés automatiquement

-    partage
Partage commun à tous les utilisateurs du domaine

-    homes
Les répertoires personnels linux qui seront mappés sur une lettre windows

 

Création des dossiers samba

créer un répertoire /samba

créer un répertoire /samba/netlogon et attribuer lui des droits maximal

créer un répertoire /samba/partage et attribuer lui des droits maximal

créer un répertoire /samba/profiles et attribuer lui des droits maximal

 

Redémarrer Samba:

/etc/init.d/samba restart

 

Normalement lors du démarrage, la clé « sambaDomainName=VotreDomaineSamba » est automatiquement créée dans l’annuaire LDAP sous la racine.

Vérification

à ce stade samba doit fonctionner, être visible et proposer les partages windows.

On peut le vérifier avec la commande :

smbclient -L \\vmdebian -N (N=no passwword)

 

Paquets à installer :

- smbclient smbfs

 

6.  smbldap-tools

Les scripts smbldap-tools permettent de simplifier radicalement l’adminstration des entrées LDAP pour Samba : Ils créent les entrées automatiquement.

 

Paquets à installer :

- smbldap-tools

 

Vider la base LDAP, car nous allons tout recréer.

 

Ces scripts smbldap-tools se configurent dans 2 fichiers, smbldap.conf et smbldap_bind.conf. Ces fichiers contiennent les paramètres de connexion à openldap, les points d’entrée dans l’arbre LDAP, et les valeurs par défaut pour les utilisateurs et les machines.

 

La procédure d’installation et de configuration de smbldap-tools se trouve dans

/usr/share/doc/smbldap-tools/README.Debian.gz.

 

Pour l’afficher (ou alors gunzip)

zless /usr/share/doc/smbldap-tools/README.Debian.gz


Dans ce document, il est indiqué comment mettre en place les 2 fichiers:
# zcat /usr/share/doc/smbldap-tools/examples/smbldap.conf.gz > /etc/smbldap-tools/smbldap.conf


# cp /usr/share/doc/smbldap-tools/examples/smbldap_bind.conf /etc/smbldap-tools/smbldap_bind.conf

 

Connecter Samba et LDAP

La commande suivante permet d’indiquer le mot de passe de l’admin de l’annuaire LDAP à Samba :

smbpasswd -w votremotdepasse (« secret » par exemple)

 

Ensuite modifier le fichier de conf smbldap.conf:

-    SID
Id de la machine. Pour l’obtenir: net getlocalsid

-    sambaDomain: "VMDEBIAN"

 

Configuration LDAP:

-    suffix="o=gtr"
suffixe LDAP, cad la racine de l’arbre LDAP

-    usersdn="ou=etudiants,${suffix}"
points d’ancrage pour les utilisateurs

-    computersdn="ou=machines,${suffix}"
points d’ancrage pour les machines

-    groupsdn="ou=groupes,${suffix}"
points d’ancrage pour les groupes

-    sambaUnixIdPooldn="sambaDomainName=VMDEBIAN,${suffix}"
indique où stocker le uidNumber et gidNumber disponible suivant. Si non défini cela sera défini dans l’objet sambaDomainName.
donc inutile ?


Dans ce qui suit, les valeurs que l’on va rentrer seront inclues dans les ordres LDIF de création des prochains utilisateurs.

 

Configuration des comptes Unix:

-    userHome="/public/%U"

 

Configuration SAMBA:

-    userSmbHome=\\VMDEBIAN\%U
chemin UNC du répertoire home (%U = username)

-    userProfile=\\VMDEBIAN\profiles\%U
chemin UNC du répertoire du profile (%U = username)

-    userHomeDrive="H:"
Lecteur où sera connecté le répertoire home unix de l’utilisateur

-    userScript="logon.bat"
script de démarrage au netlogon. Doit se trouver dans le partage correspondant.

-    mailDomain="univmed.com"

 

fichier smbldap_bind.conf:

-    masterDN et SlaveDN à modifier, par exemple "cn=Manager,o=gtr"

 

 

Mise à jour de la base LDAP

La commande suivante permet d’initialiser la base de données LDAP en fonction des modifs faite dans le fichier smbldap.conf:

# smbldap-populate

Attention : aucune erreur ne doit apparaître. En cas d’erreur, corriger le problème dans smbldap.conf et relancer cette commande.

 

Cette commande créée:

    * Les différents OU (Organisation Unit) qui contiendront les Machines, utilisateurs  et Groups

    * Deux UID : root et nobody qui seront dans OU = utilisateurs

    * Root est le compte admin de la base

    * nobody est le compte invité de la base

    * Plusieurs CN (Common Name): Les groupes qui seront dans OU = Groups

Vérification

Créer un nouvel utilisateur via smbldap-tools :

 

# smbldap-useradd -a -P -c "Donald Duck" donald

    *  -a : désigne un utilisateur

    * -c : Information Gecos : Le nom entier

    * -m : Créé le répertoire personnel

    * -P : création du mot de passe

 

Lisez l'aide:

 

# smbclient -L \\ServeurSamba -U donald

A comparer avec

# smbclient -L \\vmdebian -N (N=no passwword)

 

7.  Client de Samba : Windows

A faire pour ajouter mickey dans le groupe des administrateurs

Comment ajouter un nouvel utilisateur à un groupe

Avec phpldapadmin  :
- Sélectionner le groupe (sous ou=groupes), par exemple « Domain Admins »
- chercher l’attribut «  memberUID  »
- cliquer sur « Ajouter une valeur »
- Ensuite, il faut saisir le login de l’utilisateur

Autoriser un utilisateur du LDAP à ajouter des ordinateurs au domaine

Par défaut, aucun utilisateur du LDAP n’est autorisé a ajouter ou supprimer des ordinateurs du domaine. En effet, il ne suffit pas d’ajouter un utilisateur au groupe « Administrateur » ou « Administrateur du domaine pour que ça fonctionne. Pour donner ces droits spéciaux à un utilisateur, il faut utiliser cette commande :

net -U adminLDAP rpc rights grant 'VotreDomaine\VotreUser' SeMachineAccountPrivilege

Commentaires :
- adminLDAP : Un des membres du groupe « Administrateur du domaine » du LDAP
- VotreDomaine : Le nom de votre domaine contenant l’utilisateur à ajouter
- VotreUser : Le login de l’utilisateur à ajouter

Exemple:
net -U mickey rpc rights grant 'VMDEBIAN\mickey' SeMachineAccountPrivilege

configuration virtualbox

on va utiliser la fonction de « réseau interne » de virtualbox.

Dans ce cas les machines virtuelles seront dans un même sous-réseau, 198.168.0.x, par contre virtualbox ne fera plus office de serveur dhcp. On va faire en sorte que la machine linux fera office de gateway pour la ou les autres machines du réseau interne.

 

Machine Linux : partie réseau, adaptateur 1, sélectionner NAT. Adaptateur 2, sélectionner réseau interne. Donner un alias au réseau, le même par exemple « nbzone ».

 

Machine windows : partie réseau, adaptateur 1, sélectionner réseau interne. Donner un alias au réseau, par exemple « nbzone ».

 

Une fois booté sous Linux :

-    monter la carte réseau du réseau interne, avec par exemple ifconfig eth1 192.168.0.251

-    activer la fonction routage du noyau
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward

 

donner info sur iftab

 

Une fois booté sous windows:

Tester si les machines se voient (avec ping)

 

On peut mettre les 3 commandes ci-dessous dans un fichier .bat:

 

netsh interface show interface

netsh interface ip set address name="Local Area Connection" static 192.168.0.20 255.255.255.0 192.168.0.251 1

netsh interface ip set dns "Local Area Connection" static 10.0.2.3

pause

 

Cela donne l’adresse statique 20, positionne le gateway, et positionne le dns sur celui de virtualbox.

Intégration windows au domaine

faire rentrer la machine dans le domaine

todo : plus de details sur la procédure

vérifier que les users mickey et donald peuvent se connecter

vérifier que leur profile est bien sauvegardé dans /samba/profiles

Script ouverture de session

Voici comment mettre en place les scripts d’ouvertures de sessions pour les clients Windows se connectant au contrôleur de domaine Samba :

Créer le fichier « logon.bat » et le placer dans le dossier « /samba/netlogon  ». exemple de contenu:

net time \\VMDEBIAN /set /yes
net use n: \\VMDEBIAN\cafoutch

 

le net use connecte automatiquement le partage commun à tous les utilisateurs

mettre la machine cliente à la même heure que celle du serveur Linux.

 

8.  Sécurisation de la solution

1/Sécuriser le passwd admin de LDAP

 

Slappasswd –s secret

Renvoie quelquechose comme {SSHA}10oMlQ0n4TsYMh+6idNeDAkUUgzZ7cfy

Placer cette valeur dans rootpw dans le fichier slapd.conf

rootpw  {SSHA}10oMlQ0n4TsYMh+6idNeDAkUUgzZ7cfy

 

 

2/gérer les acl

Une commande existe pour tester les accès : slapacl

il sera nécessaire d'apprendre à manipuler slapacl. voir sa man page ;-)

 

Exemples sous Debian :

le mot de passe peut être vu/modifié par le propriétaire authentifié ou l'admin

 

access to attrs=userPassword,shadowLastChange

        by dn="cn=admin,o=gtr" write

        by anonymous auth

        by self write

        by * none

 

obligatoire pour fonctioner avec SASL

access to dn.base="" by * read

 

l'admin a un accès ecriture, les autres lectures seules

access to *

        by dn="cn=admin,o=gtr" write

        by * read

 

3/smbldap

smbldap_bind.conf contient le mot de passe en clair. Il vaut mieux changer les droits de celui-ci :

# chmod 600 /etc/smbldap-tools/smbldap_bind.conf

 

9.  AUTOMOUNT

Un inconvénient de l'utilisation de /etc/fstab est que le serveur subit autant de connexion NFS que de machine clientes, et ceci indépendamment de leur utilisation. Cela surcharge inutilement le serveur.

Une alternative à /etc/fstab consiste à utiliser l'utilitaire basé sur le noyau automount, qui montera et démontera les systèmes de fichiers NFS automatiquement au moment du login, économisant ainsi des ressources.

 

installer le paquet:

autofs

 

cela crée le service autofs (sous /etc/init.d donc) qui sert à contrôler la commande automount par le biais du fichier de configuration principal /etc/auto.master.

 

Le fichier de configuration principal liste les points de montage sur le serveur qui sont liés à une correspondance automount. Chaque ligne de ce fichier associe un point de montage à un autre fichier qui décrit les filesystemes à monter pour ce point de montage.

 

Exemple:

/home     /etc/auto.home

/pointeur /etc/auto.pointeur  --timeout=3

 

Le 1er élément de la ligne indique l'emplacement du montage sur le système de fichiers local. Le 2e élément indique un autre fichier dans lequel sera décrit comment faire le montage. Ce 2e fichier est généralement nommé auto.<repertoire>, où <repertoire> est le point de montage désigné dans auto.master. c’est la méthode préconisée pour monter automatiquement des exports NFS.

Cela aura pour effet que tous les accès à l’intérieur du répertoire /home ou /pointeur entraineront la consultation de la correspondance définie dans le fichier /etc/auto.home ou auto.pointeur.

Le parametre optionnel « timeout » permet d’indiquer le nombre de secondes avant démontage lorsque le répertoire n’est plus utilisé.

 

Que contient ce second fichier auto.pointeur ?

une liste de ligne mettant en correspondance des sous-répertoires et des commandes de montages :

<em><span></sous/répertoire></span></em><span><span>  </span>-<em><options></em><span>  </span><em><server></em>:<em></export></em></span>

 

Pour pas avoir à préciser chacun des sous répertoire, on va utiliser une écriture générique :

*  -fstype=nfs 10.1.26.249:/public/&

 

"*" indique tous les sous-répertoires auquel un utilisateur tente d'accéder

L’action est montage NFS sur le 10.1.26.249 sur l’export /public.

Notez le "&" qui reprend le reste du chemin de sorte que /pointeur/mickey sera mappé sur /public/mickey

Vérification

Assurez vous qu’aucun montage NFS n’est actif (« mount »). Commentez la ligne de fstab correspondant au montage statique fait précédemment.

Faire un cd dans /pointeur/mickey : Le répertoire est monté.

Faire un cd ailleurs. Le montage disparaît. Essayer idem en se logguant.

 

Vous pouvez utiliser

# /etc/init.d/autofs status à connaître les montages actifs

# /etc/init.d/autofs reload à demande à automount de prendre en compte les modifs.

 

10.      AUTOMOUNT SOUS LDAP

On va migrer la définition de autofs/automount dans la base ldap.

 

installer le paquet:

autofs-ldap

 

le guide complet se trouve sous :

/usr/share/doc/autofs-ldap (README.ldap_master)

 

ne pas oublier l'include dans /etc/ slapd.conf:

include           /etc/ldap/schema/autofs.schema

 

 

fichier nsswitch.conf

ne pas oublier l'entree dans nsswitch.conf:

automount:  files ldap

 

coté serveur, on implémente auto.master dans l’arbre LDAP comme suit:

 

LDAP:

dn: ou=Automount,dc=iut,dc=fr

ou: Automount

objectClass: top

objectClass: organizationalUnit

structuralObjectClass: organizationalUnit

 

dn: ou=auto.master,ou=Automount,dc=iut,dc=fr

ou: auto.master

objectClass: top

objectClass: automountMap

structuralObjectClass: automountMap

 

dn: ou=auto.indirect,dc=iut,dc=fr

objectClass: top

objectClass: automountMap

ou: auto.indirect

structuralObjectClass: automountMap

 

fichier /etc/auto.master:

 

/partage   ldap:ou=auto.indirect,dc=iut,dc=fr


ensuite une entrée utilisateur typique est:

dn: cn=mickey,ou=auto.indirect,dc=iut,dc=fr

objectClass: top

objectClass: automount

cn: mickey

automountInformation: -rw,intr,soft,quota 127.0.0.1:/public/stud/mickey

structuralObjectClass: automount

 

dn: cn=stud,ou=auto.indirect,dc=iut,dc=fr

objectClass: top

objectClass: automount

cn: stud

automountInformation: -rw,intr,soft,quota 127.0.0.1:/public/stud

structuralObjectClass: automount

 
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